La journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail

La journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail

Célébrée le 28 avril, la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail promeut la prévention des accidents et maladies professionnels dans le monde entier. Cette journée, marque également la Journée internationale de commémoration des travailleuses et des travailleurs morts ou blessés au travail, célébrée à l’échelle mondiale depuis 1996 à l’initiative du mouvement syndical. 

Le 28 avril offre l’occasion d’attirer l’attention de l’opinion internationale sur les questions de sécurité et de santé professionnelles parmi les syndicats, les organisations patronales et les représentants du gouvernement.

Cette année 2021, le thème principal est : Anticiper, se préparer et répondre aux crises – Investir Maintenant dans des Systèmes de Sécurité et Santé au Travail (SST) Résilients.

La pandémie de COVID-19 a conduit les gouvernements, les employeurs, les travailleurs et l’ensemble de la population à relever des défis sans précédent liés au virus SARS-CoV-2 et à ses nombreux effets sur le monde du travail.

La Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail sera axée sur des stratégies de renforcement des systèmes nationaux de sécurité et de santé au travail (SST) visant à accroître la résilience, pour faire face aux crises actuelles et futures, en mettant à profit les leçons tirées et l’expérience acquise dans le monde du travail.

Depuis qu’elle s’est transformée en crise mondiale début 2020, la pandémie de COVID-19 a eu de profondes répercussions, partout. Elle a touché presque tous les aspects du monde du travail, avec le risque de transmission du virus sur les lieux de travail et l’émergence de risques pour la sécurité et la santé au travail (SST) résultant des mesures prises pour limiter la propagation du virus. L’adoption de nouvelles modalités de travail, telles que le recours généralisé au télétravail, offre par exemple de nombreuses possibilités aux travailleurs mais s’accompagne aussi de risques potentiels en matière de SST, notamment de risques psychosociaux et en particulier de violences.

Compte tenu des conditions actuelles, le ministère du travail, de l’emploi et de l’insertion incite toujours sur l’importance de la continuité des formations professionnelles dans le respect total des mesures sanitaires. En effet, cette situation a engendré plusieurs changements au niveau des planifications des formations comme au niveau de leur application. Les organismes de formation se sont mobilisés pour adapter les contenus de formation et favoriser le distanciel sous plusieurs formats (E-learning, Blended learning et les classes virtuels). Ces changements participent à la maitrise de la pandémie et maintiennent la sensibilisation des professionnels dans le domaine de la sécurité et la santé au travail.

En tant qu’Organisme de formation, PROINSEC agit depuis le début de la pandémie en sa qualité d’acteur de la prévention et a adapté ses formations pour assurer la sécurité de ses clients.

Nous avons créé plusieurs prestations pour accompagner les collaborateurs et former des référents / préventeurs afin d’aider les entreprises à mettre en place les actions nécessaires tout au long de cette pandémie.

Notre accompagnement vise aussi à réduire les risques psychosociaux liés à la crise actuelle et aux conditions de travail particulières. Dans ce cadre, nous avons créé des ateliers animés à distance dans le but de traiter les nouveaux risques et problématiques imposés par le télétravail (Parentalité et télétravail par exemple).

D’après les estimations mondiales les plus récentes dont dispose le BIT, 2,78 millions de décès d’origine professionnelle, dont 2,4 millions sont liés à des maladies professionnelles, sont enregistrés chaque année. Outre l’immense souffrance que cela représente pour les travailleurs et leur famille, les coûts économiques associés sont colossaux pour les entreprises, les pays et le monde. Les pertes liées aux indemnisations, aux jours de travail perdus, aux interruptions de la production, aux formations et aux reconversions, ainsi qu’aux dépenses de santé, représentent environ 3,94 pour cent du PIB mondial.

PROINSEC et l’ensemble de ses équipes vous accompagnent dans votre démarche de prévention afin de favoriser le bien-être de vos collaborateurs et d’assurer de meilleures conditions de travail en présentiel comme à distance.

Références :

https://www.ilo.org

https://www.un.org/fr

Quelle importance représentent les Safety Days pour les entreprises ?

Quelle importance représentent les Safety Days pour les entreprises ?

La Journée Santé-Sécurité ou « Safety Day » est une journée organisée par l’entreprise pour le compte de ses salariés dans le but de les sensibiliser aux enjeux liés à la santé et au bien-être au travail.

Cette journée, organisée souvent sous forme d’ateliers, se caractérise par son aspect ludique et atypique qui permet de transmettre des messages de sécurité clés, dans le but de faire évoluer les comportements des salariés et ancrer la culture de la santé et de la sécurité au travail.

Cette journée de Santé et de Sécurité est une solution innovante qui permet d’attirer l’attention du personnel sur les risques liés au travail de manière participative en favorisant les échanges. De plus la journée de santé et de sécurité peut être personnalisée pour chaque entreprise puisque le contenu de l’événement est adapté à l’activité de celle-ci.

Pourquoi organiser un Safety Day ?

Le Safety Day est une excellente occasion pour l’entreprise d’accentuer les messages de prévention communiqués tout au long de l’année, mais aussi de renforcer la communication et la cohésion d’équipe grâce à une ambiance conviviale, ludique et moins formelle.

Cela met aussi en avant le travail réalisé tout au long de l’année par les équipes HSE.

Quels sont les enjeux d’un Safety Day pour l’entreprise ?

  • Développer la culture sécurité au sein de l’entreprise.
  • Améliorer le bien-être au travail.
  • Optimiser la démarche de prévention, santé et sécurité au travail.
  • Rappeler les consignes de sécurité.
  • Agir face aux coûts directs et indirects auxquels fait face votre organisation.
  • Développer la Qualité de Vie au Travail au sein de l’entreprise.

Exemples de thématiques d’animations ludiques

Devant la prise de conscience des entreprises et en tant que centre de formations, nous proposons des animations traitant de risques spécifiques à votre entreprise, mais également des ateliers permettant de travailler sur la culture sécurité de l’entreprise. Escape Game, Serious Games, jeux télévisés adaptés, conférences ou encore réalité augmentée et réalité virtuelle sont des ateliers que PROINSEC met régulièrement en place chez ses clients.

Peut-on mettre en place ces évènements malgré la crise sanitaire actuelle ?

Suivant les phases de risque liées à l’épidémie, le pays va certainement enchainer différents niveaux de vigilance jusqu’à ce que des solutions plus pérennes soient mises en place.

Afin de permettre aux entreprises de se projeter sur des évènements comme celui-ci sans risque d’annulation, nous proposons également tout un ensemble d’adaptations. Nous pouvons adapter les ateliers pour permettre de diminuer le nombre de participants regroupés au sein d’une même pièce, comme nous pouvons trouver des solutions qui permettent la mise en place d’ateliers à distance.

La Protection Incendie AEAI

La Protection Incendie AEAI

Qu’est ce que la protection incendie AEAI ?

La Suisse dispose de l’un des dispositifs de sécurité incendie les plus élevés au monde. Les prescriptions de protection incendie de l’AEAI actuelles sont la seule norme en vigueur. Cette norme s’est renforcée car de nombreuses modifications ont vu le jour en 2015. En effet, c’est à cette date que les assurances qualité (1 à 3) et que la notion de responsabilité ont été intégrés. Les prescriptions de protection incendie de l’AEAI mise en place en Suisse constituent la base légale pour l’exécution de la protection incendie dans les bâtiments.

Les bâtiments et les autres ouvrages doivent être construits, exploités et entretenus de manière à garantir en priorité la sécurité des personnes et des animaux, puis dans un second temps les biens. Toutes les nouvelles constructions et rénovations importantes sont classées, selon certains critères, dans le système d’assurance qualité qui compte quatre degrés, par l’autorité de protection incendie. Les impératifs sont donc variables en fonction du degré déterminé mais sera toujours entrepris par une personne compétente.
– Degré 1 : responsable de l’ensemble du projet avec formation en protection
incendie
– Degré 2 : spécialiste en protection incendie ou qualification équivalente
– Degré 3 : expert en protection incendie ou qualification équivalente
– Degré 4 : expert en protection incendie ou qualification équivalente +
organe de contrôle.

Que propose PROINSEC en matière de protection incendie AEAI ?

PROINSEC propose l’accompagnement en matière de protection incendie afin que toutes sociétés privées ou administrations soient conformes aux prescriptions, notamment la norme et les directives de protection incendie AEAI 2015. PROINSEC est en mesure de vous accompagner sur les degré 1 et 2 en vous apportant un support clé dans trois phases :

– Phase de projet :
o Identification des dangers incendie
o Définition des objectifs de protection incendie
o Réalisation des plans du Concept de Protection Incendie
o Lien entre le maître d’ouvrage et les autorités compétentes en protection incendie.

– Phase de travaux :
o Assistance à maîtrise d’ouvrage
o Création et suivi du dossier de l’assurance qualité
o Identification des non-conformités
o Proposition des mesures d’amélioration
o Lien entre le maître d’ouvrage et les autorités compétentes en protection incendie.

– Phase d’exploitation :
o Audit et évaluation du niveau de protection incendie
o Définition des mesures organisationnelles
o Formation et sensibilisation du personnel
o Création de supports d’exploitation (plans d’évacuation, procédures internes, suivi des maintenances, etc…).

Avez-vous finalisé votre démarche d’Accessibilité aux Personnes à Mobilité Réduite (PMR) dans votre Etablissement Recevant du Public (ERP) ?

Avez-vous finalisé votre démarche d’Accessibilité aux Personnes à Mobilité Réduite (PMR) dans votre Etablissement Recevant du Public (ERP) ?

Votre établissement était déjà conforme en 2014 ou votre Agenda d’Accessibilité Programmé (Ad’ap) a été validé par le Préfet avec vos demandes de dérogations enfin actées ? Le volet « administratif » est donc réglé.

Face aux enjeux liés à l’accessibilité des personnes à mobilité réduite dans les Établissements Recevant du Public (ERP), il est cependant nécessaire de finaliser cette démarche en rédigeant votre « registre accessibilité ».

Pourquoi « Un registre public d’accessibilité » ?

La loi du 11 février 2005 a constitué une avancée importante en matière d’accessibilité de tous à tout. Mais elle n’a pas été suffisamment suivie d’effets.

L’accessibilité est pourtant l’affaire de tous. En effet, 12 millions de Français seraient concernés : les personnes handicapées, mais également les personnes âgées, malades ou accidentées, les femmes en fin de grossesse et même les familles avec des poussettes, etc…

Ainsi, les ERP situés dans un cadre bâti doivent être tels que toute personne handicapée puisse y accéder, y circuler et y recevoir les informations qui y sont diffusées, dans les parties ouvertes au public.

Depuis le 22 octobre 2017, les gestionnaires d’établissements recevant du public (ERP) doivent mettre à la disposition du public un registre public d’accessibilité en complément du registre de sécurité incendie.

Outil de communication entre l’Établissement Recevant du Public et ses visiteurs, la mise en place de ce registre a deux objectifs majeurs :

  1. communiquer sur le degré d’accessibilité de son établissement
  2. communiquer et informer sur le niveau d’accessibilité des prestations proposées.

Quelle obligation a été introduit par le décret de mars 2017 ?

Ce registre contient surtout les pièces techniques qui ont conduit les autorités administratives à déclarer votre ERP « conforme » au regard de la réglementation accessibilité. Cependant, le décret de mars 2017 a également introduit l’obligation pour les ERP du 1er groupe de former périodiquement leurs salariés.

Que propose PROINSEC ?

PROINSEC vous propose d’effectuer le diagnostic de votre ERP. Nous accompagnons les exploitants dans leur dossier Ad’ap autant dans les ERP gérés par les collectivités territoriales (lycée, collège, école maternelle, musée, centre médico-social, immeuble administratif, Préfecture et sous-préfecture, gymnase, gare, etc.), que dans des ERP privés (hôtel, restaurant, magasin, crèche, boite de nuit, salle de réception, camping, etc.) ou classés comme monuments inscrits au patrimoine historique (château, abbaye, église, etc.).

Enfin, PROINSEC peut vous appuyer dans cette nouvelle démarche réglementaire. Pour cela, nous vous proposons deux formes. Tout d’abord, un accompagnement dans la rédaction du registre d’accessibilité, éventuellement sous format dématérialisé. Et également une formation au profit de vos salariés ou agents en contact avec le public, celle-ci pouvant être réalisée soit en présentiel, soit à distance en e-learning.

Obligation d’affichage dans les entreprises

Obligation d’affichage dans les entreprises

L’employeur a pour obligation d’afficher de nombreuses informations dans des lieux facilement accessibles aux salariés. Cette obligation a été mise en place dans le but de faire connaitre les droits et les devoirs de chaque salarié.

Quelles sont les obligations d’affichage dans les entreprises ?

Dans toutes les entreprises, des informations sur l’inspection du travail, le service d’accueil téléphonique, la médecine du travail, les consignes de sécurité et d’incendie, la convention ou l’accord collectif de travail, l’égalité professionnelle, les horaires de travail, les repos, les congés payés, le harcèlement, les interdictions, le document unique, les panneaux syndicaux… sont autant d’informations qui doivent être affichées dans l’entreprise. Selon les effectifs de l’entreprise, des dispositions supplémentaires peuvent être demandées.

Quelles sont les informations obligatoires relatives à la santé et à la sécurité ? 

En ce qui concerne, la réglementation à l’hygiène et à la sécurité du travail, le Code du Travail (articles R. 4227-1 à R. 4227-41 et R. 4227-55 à R. 4227-57) impose à tout employeur, de mettre en place des dispositions sur le lieu de travail, concernant la prévention et la protection contre les incendies. Ces dispositions concernent les dégagements, l’éclairage de sécurité, le chauffage des locaux, le stockage et la manipulation des matières inflammables, les moyens d’extinction, les systèmes d’alarme et les consignes de sécurité incendie. Elles sont obligatoires dès le premier salarié.

L’obligation d’affichage des consignes de sécurité et d’incendie répond à la norme NF EN ISO 7010. Un affichage des consignes de sécurité permettra aux salariés d’adopter le bon comportement en cas d’accident et de prévenir les services d’urgences.

Cet affichage permet aux salariés de connaître notamment la procédure d’alerte à mettre en œuvre, la localisation du matériel d’extinction, les noms des responsables d’évacuation, les dates de visites et d’essais du matériel, le processus d’évacuation et l’emplacement du point de rassemblement.

Ce panneau doit être visible par tous, exposé de manière permanente à tous les niveaux du bâtiment souvent près des portes de sortie ou cage d’escalier, et il doit être facile à mettre à jour. L’affichage des consignes de sécurité doit être complété par un plan d’évacuation.

Que risque l’employeur en cas de non-respect de l’obligation d’affichage ?

Le manquement à l’obligation d’affichage entraînera de lourdes sanctions, de 450 euros à 9000 euros d’amendes, pouvant aller jusqu’à la fermeture administrative et/ou à des peines de prison, en cas de contrôle de l’Inspection du Travail ou d’accident de travail.

Que propose PROINSEC ?

Pour vous permettre d’être en conformité avec la loi, PROINSEC vous accompagne dans la rédaction des consignes générales de sécurité, nous vous conseillons sur l’emplacement propice à l’affichage de ce panneau. Suite à cela, nous pouvons vous proposer des formations ludiques et personnalisées à votre environnement et à vos salariés.

En quoi une culture prévention diffère de l’objectif sécurité ?

Beaucoup d’entreprises parlent de la mise en place d’une culture sécurité, d’une culture prévention ou encore d’une culture 0 accidents. Leur direction pourrait tout aussi bien parler de l’objectif 0 accidents. Alors en quoi est-ce différent ?

Ce qui m’amène à la question suivante : Qu’est-ce qu’une culture ?

Peu importe le domaine d’application, les définitions évoquent toutes la notion d’un ensemble de valeurs, de comportements, de rituels. Ce qui est indéniable c’est qu’une culture ça ne se fabrique pas. C’est le résultat des valeurs de l’entreprise et des expériences vécues.

On parle également beaucoup de culture d’entreprise. Il est évident qu’il n’est pas souhaitable  d’obtenir une culture d’entreprise et à côté, une culture prévention. La réelle problématique est donc pour l’entreprise d’intégrer la sécurité à la culture d’entreprise déjà en place.

Alors dans ce cas ; qu’est-ce qu’une culture d’entreprise? J’ai trouvé une définition intéressante qui place cette notion comme une partie intégrante de l’entreprise, générant des valeurs, et fabriquant des sentiments et des ressentis.

Le lien avec la sécurité est à ce niveau. Réduire le risque passe par la mise en place de procédures et organisations adaptées, mais passe également par le respect de cette organisation. Ce respect est obligatoirement engendré par l’évaluation que l’individu se fait du risque. Si nous évaluons la situation comme acceptable, je me passe des procédures et protections en place, si nous plaçons l’évaluation comme inacceptable, il est plus motivant de les mettre en application ou d’utiliser le matériel à disposition.

Hors cette évaluation du risque est bien une notion de ressenti très personnel. C’est en ça que la culture d’entreprise interagît avec les comportements. Si la culture d’entreprise génèrent des ressentis qui favorisent une évaluation cohérente des situations à risque rencontrées, alors cette même culture favorise les habitudes de travail qui réduisent l’exposition au risque des salariés.

Il est donc nécessaire à mon sens, de travailler dans un premier temps sur les valeurs générées par l’entreprise et sur la cohérence, entre la culture « affichée » et la culture « réelle » de l’entreprise, avant de s’attacher à mettre en place une culture sécurité.

Article rédigé par Marine GUILLAUME, consultante en management de la prévention.