Connaissez-vous les gestes qui peuvent sauver la vie d’une personne ?

Connaissez-vous les gestes qui peuvent sauver la vie d’une personne ?

Selon le Ministère de la Santé, plus de 20 000 personnes perdent la vie et plus de 500 000 personnes sont hospitalisées, chaque année, à cause d’un accident domestique. Selon leur étude, 10 000 personnes pourraient être sauvées par des personnes formées aux premiers secours. Mais malheureusement, moins de 7 % des Français chaque année effectuent une formation aux premiers secours. Selon l’Assurance Maladie, plus d’un million de sinistres (accidents du travail, de trajet et maladies professionnelles) ont été enregistrés en 2016, dont près de 764 000 ayant entraîné un arrêt de travail ou une incapacité permanente.

Quelles sont les étapes pour porter secours ?

  1. Sécurisez les lieux de l’accident et les personnes impliquées : évitez le sur-accident et établissez un périmètre de sécurité autour de l’accident en attendant l’arrivée des secours.
  2.  Appréciez l’état de la victime : Vérifiez la présence d’un saignement abondant et l’obstruction des voies aériennes. Rassurez la victime par votre présence, vérifiez qu’elle est consciente et qu’elle respire.
  3. Alertez les secours : De nombreuses informations doivent être fournies aux services d’urgence : qui ? quoi ? où ? comment ? quand ? Restez en ligne pour des éventuelles questions des secours et assurez-vous que l’information est bien comprise.
  4. Effectuez les gestes de premiers secours : dans le calme et sans se précipiter

Quels sont les numéros d’urgence à connaître ?

• Le 18 : les Sapeurs-Pompiers
• Le 15 : le SAMU
• Le 17 : la Police ou la Gendarmerie
• Le 112 : le numéro d’appel unique des urgences sur le territoire européen

Comment peut-on définir un malaise ?

Un malaise est une sensation d’inconfort de degré variable qui peut néanmoins aller jusqu’à l’évanouissement. Un malaise peut donc intervenir sans perte de connaissance. Par exemple, un mal de ventre est une sensation de mal être et donc un malaise. En cas de malaise, placer la victime dans la situation la plus confortable pour elle et questionner la (depuis quand ? a-t-elle un traitement ? a-t-elle été hospitalisée ces derniers jours ?). Ces informations seront transmises par téléphone aux secours externes.

Que faire en cas d’arrêt cardiaque ?

Si vous vous rendez compte que la victime est inconsciente et ne respire pas, il faut lui faire des compressions thoraciques (x30) et des insufflations (x2). En parallèle, demander l’aide aux secours d’urgence. Si vous disposez d’un défibrillateur automatisé externe visible et près de vous, utilisez le en respectant les consignes dictées par le défibrillateur.

Que propose PROINSEC ?

Qu’est-ce qui peut vous rendre fier ?
Sauver la vie d’une personne, non ?

PROINSEC vous propose d’acquérir les gestes essentiels du secours d’urgence. Des cas concrets vous seront proposés lors des formations SST (Sauveteur Secouriste du Travail) ou EFR (Emergency First Response). Vous connaîtrez tous les gestes qui vous permettront de porter secours en cas de malaise, arrêt cardiaque, perte de conscience, étouffement, saignement abondant ou brûlures.
Pensez que plus le nombre de personnes formées au secourisme est important dans votre entreprise, plus vous avez de chance de porter secours à l’ensemble de vos collaborateurs et d’éviter des situations plus critiques. De plus, un Sauveteur Secouriste du Travail est un acteur de prévention, il va agir dans la prévention de votre entreprise pour éviter les accidents.
A la fin de ces formations, une attestation vous sera remise ainsi qu’une carte qui vous reconnait comme SST ou EFR.

Etre formé au secourisme peut également vous servir à sauver la vie de vos proches et de toute personne dans le domaine publique !

En quoi une culture prévention diffère de l’objectif sécurité ?

Beaucoup d’entreprises parlent de la mise en place d’une culture sécurité, d’une culture prévention ou encore d’une culture 0 accidents. Leur direction pourrait tout aussi bien parler de l’objectif 0 accidents. Alors en quoi est-ce différent ?

Ce qui m’amène à la question suivante : Qu’est-ce qu’une culture ?

Peu importe le domaine d’application, les définitions évoquent toutes la notion d’un ensemble de valeurs, de comportements, de rituels. Ce qui est indéniable c’est qu’une culture ça ne se fabrique pas. C’est le résultat des valeurs de l’entreprise et des expériences vécues.

On parle également beaucoup de culture d’entreprise. Il est évident qu’il n’est pas souhaitable  d’obtenir une culture d’entreprise et à côté, une culture prévention. La réelle problématique est donc pour l’entreprise d’intégrer la sécurité à la culture d’entreprise déjà en place.

Alors dans ce cas ; qu’est-ce qu’une culture d’entreprise? J’ai trouvé une définition intéressante qui place cette notion comme une partie intégrante de l’entreprise, générant des valeurs, et fabriquant des sentiments et des ressentis.

Le lien avec la sécurité est à ce niveau. Réduire le risque passe par la mise en place de procédures et organisations adaptées, mais passe également par le respect de cette organisation. Ce respect est obligatoirement engendré par l’évaluation que l’individu se fait du risque. Si nous évaluons la situation comme acceptable, je me passe des procédures et protections en place, si nous plaçons l’évaluation comme inacceptable, il est plus motivant de les mettre en application ou d’utiliser le matériel à disposition.

Hors cette évaluation du risque est bien une notion de ressenti très personnel. C’est en ça que la culture d’entreprise interagît avec les comportements. Si la culture d’entreprise génèrent des ressentis qui favorisent une évaluation cohérente des situations à risque rencontrées, alors cette même culture favorise les habitudes de travail qui réduisent l’exposition au risque des salariés.

Il est donc nécessaire à mon sens, de travailler dans un premier temps sur les valeurs générées par l’entreprise et sur la cohérence, entre la culture « affichée » et la culture « réelle » de l’entreprise, avant de s’attacher à mettre en place une culture sécurité.

Article rédigé par Marine GUILLAUME, consultante en management de la prévention. 

La démarche PRAP

La démarche PRAP

L’activité physique est l’une des principales causes d’accidents de travail (entorses, luxations, déchirures musculaires…) et de maladies professionnelles (lombalgies, tendinites…).

Comment définir la démarche PRAP ?

La Prévention des Risques liés à l’Activité Physique consiste à réduire, voir à supprimer les activités physiques conduisant à des atteintes péri-articulaires de l’ensemble du corps, à aménager des situations de travail respectant la santé et le bien être des salariés, à utiliser des aides à la manutention et enfin de former à la gestuelle et à la posture.

Cette démarche répond à des exigences décrites dans différents décrets qui visent à respecter les valeurs essentielles et les bonnes pratiques en matière d’évaluation des risques et de management en santé et sécurité au travail.

Quels sont les salariés concernaient par la démarche PRAP ?

 De nombreux salariés sont concernés par la prévention des risques liés à l’activité physique. Ils peuvent être aussi bien dans le secteur de l’industrie, du bâtiment, du commerce, que de la petite enfance ou encore dans le sanitaire et social.

Ce sont tous les salariés qui ont dans leur métier une part importante d’activité ou de travail physique. Donc des salariés qui font de la manutention manuelle, du port de charges, des travaux avec des gestes répétitifs, des postures de travail prolongées, qui utilisent des engins ou des outils exposant à des chocs ou des vibrations…

Quelle est la différence avec le Geste et Posture ?

Le PRAP permet également de rendre les salariés autonomes dans l’analyse de leur poste mais aussi de les rendre force de proposition. Contrairement aux Gestes et Postures, l’action n’est pas focalisée sur le mouvement mais sur l’analyse des causes des potentielles blessures.

Quel engagement pour l’entreprise ? 

Pour réaliser une démarche PRAP qui fonctionne, l’employeur doit prendre en compte les propositions faites lors de la formation et en mettre quelques une en place afin d’encourager les salariés à être acteur de leur situation de travail. A noter que les actions proposées en formation ne sont pas toutes nécessairement onéreuses. Certaines sont de l’ordre de l’ajustement ou l’adaptation de l’outil actuel avec le matériel déjà présent.

Que propose PROINSEC ?

PROINSEC propose de vous accompagner dans la démarche de Prévention des Risques liés à l’Activité Physique (PRAP). Nous intervenons pour former les salariés d’une entreprise ou les établissements qui ne possèdent pas de formateur PRAP en interne.

Ces formations ont pour objectif de permettre aux salariés de participer à l’amélioration de leurs conditions de travail afin de réduire les risques d’accidents de travail ou de maladies professionnelles. Elles peuvent conduire le chef d’établissement à apporter des modifications organisationnelles, techniques ou humaines dans son entreprise pour suivre cette démarche de prévention.

A l’issue de cette formation, les salariés seront capables de connaître les risques de leur métier, d’analyser une situation de travail et de participer à la maîtrise des risques de leurs entreprises.


Pourquoi faire appel à un intervenant en prévention des risques professionnels au sein de son entreprise ?

Que dit la loi ?

La prévention des risques professionnels est un impératif pour toutes les entreprises.

Souvent plus exposées à cause de leurs maîtrises des risques plus aléatoires, de leurs organisations, et de leurs moyens plus limités, les TPE et PME de moins de 50 salariés se retrouvent démunies pour répondre à l’obligation de moyens et de résultats de l’employeur en matière de prévention.

Depuis le 1er juillet 2012, le code du travail L.4644-1 a été modifié. Cette modification impose aux entreprises ayant un ou plusieurs salariés de nommer un référent santé et sécurité. Celui-ci est en charge des activités de prévention des risques professionnels. Ce rôle peut être proposé à un salarié. Il doit disposer des compétences correspondantes aux missions à remplir et donc être formé dans ce sens. Cet accompagnement a un coût et prend du temps.

La deuxième alternative pour le chef d’entreprise est d’externaliser et de confier ce rôle à des intervenants spécialisés.

Que propose PROINSEC ?

PROINSEC a mis au point une nouvelle offre de service et d’accompagnement proposant plusieurs solutions. Ces solutions nous permettent de proposer une réponse adaptée à chaque typologie d’entreprise (taille, moyens humains et financiers, compétences internes, etc…)

Tout d’abord, l’entreprise peut choisir de faire appel à des IPRP (Intervenant en Prévention des Risques Professionnels). PROINSEC dispose de plusieurs IPRP inscrit à la DIRECCT (Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’emploi) qui permettent de pallier à un manque de moyens et de compétences en interne. Cette solution, simple et rapide reste raisonnable en matière de coût dû à la mutualisation de différentes solutions entre les entreprises.

PROINSEC propose également des formations par module de compétences ou en formation classique. Dans le cas où vous disposez d’un salarié ayant déjà certaines compétences et désireux d’occuper la fonction de référent santé et sécurité, PROINSEC pourra lui faire suivre les modules nécessaires et ainsi lui permettre une montée de compétences et une autonomie afin de devenir le référent.

Selon vos contraintes et les caractéristiques de votre société, PROINSEC et ces IPRP seront à vos côtés pour vous permettre d’atteindre vos objectifs.

Réduire les accidents de travail, améliorer le climat et le dialogue social au sein de l’entreprise, réduire le turn-over et attirer de nouveaux talents sont des choses que permettent notre approche en prévention des risques professionnels.

Avec nous, la prévention des risques devient un levier de développement et de rendement de l’entreprise et non une contrainte.